Préambule

Lorsque j'avais 12 ou 13 ans, à l'occasion de l'arbre de Noël des anciens déportés au sein de la FNDIRP à Nantes, je dis spontanément à ceux qui me faisaient face : on ne vous oubliera pas. Ils s'écartèrent de moi pour répéter mes propos à ceux plus éloignés.

Je pris conscience de l'importance à leur yeux, de l'entretien de la mémoire de ce dont ils avaient été les témoins, la barbarie NAZI.

Ce qu'ils craignaient, c'est l'oubli et que cela se répète.

Il ne s'agit pas de ressasser un passé sinistre, d'entretenir une haine, non.

Les anciens déportés que j'ai rencontré ne nourrissaient pas de haine et ne confondaient pas les peuples avec les NAZI.

A cette époque lorsque j'évoquais, auprès de mes copains, que mon Père était un ancien résistant et qu'il était décédé des suites de sa déportation dans des camps NAZI, j'ai eu en retour des commentaires pour dire que les résistants étaient responsables de l'exécution d'otages et des propos révisionnistes concernant les camps d'exterminations NAZI.

En effectuant les recherches généalogiques de ma famille, j'ai retrouvé Renée SALAÜN épouse de Etienne MAUREL. Renée SALAÜN est une nièce de Léonce SALAÜN, mon grand Père maternel et la fille de Pierre SALAÜN.

Elle œuvra auprès de son mari, dans la résistance en Ille et Vilaine. Tous les deux furent arrêtés. Elle fût déportée ans le camp Ravensbrück et lui dans celui de Struthof où il décéda.

Lorsque nous avons dans notre famille, des personnes qui ont été témoin de cette sombre période de l'histoire, je pense que cela nous engage à perpétrer leurs témoignages.

C'est le sens de cette publication.

Serge BERNARD 

Vous découvrirez le témoignage de Renée SAULAÜN en cliquant sur le lien ci-dessous

La Résistance en Ille-et-Vilaine

Le réseau Maurel

Pour compléter le témoignage de Renée SALAÜN MAUREL voici deux autres témoignages

Témoignages de deux femmes déportées, l'une dans le camps de Ravensbrück, l'autre dans celui de Auschwitz-Birkenau